L'annulation par le premier ministre des accords sur la taxe sur l'essence conclus avec les Premières Nations met fin à la prétendue réconciliation

FREDERICTON - La décision du premier ministre de résilier les accords de partage des taxes avec les Premières Nations est le dernier clou dans le cercueil de ce qui restait de la relation entre le gouvernement du Nouveau-Brunswick et les Wolastoqiyik et les Mi'Kmaq, selon le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon.

« Les accords de partage des revenus des taxes fournissent des revenus essentiels qui soutiennent le développement économique et la création d'emplois dans les communautés des Premières Nations. La perte de 44 millions de dollars provenant des taxes sur l'essence perçues par les entreprises des Premières Nations va miner le budget de plusieurs communautés, » a déclaré M. Coon.

« Plutôt que de répondre à ses préoccupations par la renégociation des accords, de gouvernement à gouvernement, le premier ministre les rejette, tout comme il a rejeté la nécessité d'une enquête sur le racisme systémique ou la nécessité d'inscrire les droits des Autochtones dans la Loi sur les terres et forêts de la Couronne.  Sous ce gouvernement, tout espoir de réconciliation s'est évaporé, » a déclaré M. Coon.