Le chef du Parti vert propose une voie pour l’atteinte des objectifs du Nouveau-Brunswick à l’égard des changements climatiques

Fredericton — À l’occasion de la Journée de l’air pur, David Coon, député de Fredericton-Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, propose aujourd’hui une marche à suivre pour atteindre les objectifs du Nouveau-Brunswick à l’égard de la réduction de la pollution au carbone.

 

« Nous nous sommes engagés à réduire de 4 millions de tonnes d’ici à 2030, soit au cours des 12 prochaines années, notre pollution au carbone collective », a dit M. Coon. « La plus grande partie de notre pollution au carbone provient des centrales thermiques qui brûlent du charbon, du mazout et du gaz naturel, de la raffinerie de Irving Oil, des voitures et des camions ainsi que du chauffage de nos bâtiments. Le développement rapide de nos ressources abondantes d’énergie renouvelable et l’amélioration de nos domiciles et de nos bâtiments réduiront de façon importante notre empreinte de carbone. »

 

 

Afin d’éliminer au cours des 12 prochaines années 4 millions de tonnes de pollution au carbone, M. Coon suggère les initiatives suivantes :

 

· fournir des prêts sans intérêt en vue de l’efficacité énergétique pour nous aider à rénover nos domiciles et nos entreprises et à les moderniser en installant des systèmes de chauffage solaire, par thermopompe ou aux biocombustibles, ce qui permettra de réduire considérablement nos factures d’énergie et notre empreinte de carbone ;

 

 

· fournir un soutien provincial aux systèmes de transport collectif municipal et régional afin de réduire le coût de la migration pendulaire et de réduire la pollution au carbone du secteur des transports ;

 

· donner à Énergie NB le mandat de mettre en place des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques et s’assurer que tout nouveau véhicule du gouvernement est électrique et que le matériel lourd est alimenté au biodiesel ;

 

 

· mettre sur pied un programme visant à appuyer la production d’énergie décentralisée et régionalisée en utilisant l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les biocombustibles afin d’alimenter en électricité les consommateurs d’énergie à partir de la source la plus proche possible ;

 

· réglementer au titre de la Loi sur l’assainissement de l’air la quantité permise de pollution au carbone de la raffinerie de pétrole.

 

 

« Le fait d’améliorer nos domiciles et nos entreprises et de capter l’énergie provenant du soleil, du bois et du vent au cours des 12 prochaines années permettra aux nombreuses nouvelles jeunes entreprises du secteur de l’énergie verte au Nouveau-Brunswick de se développer et de prospérer pour ensuite créer des emplois et nous aidera à économiser de l’argent au chapitre du chauffage, de l’énergie et des combustibles », a dit M. Coon. « Le positionnement de l’économie pour le 21e siècle doit figurer parmi les priorités du premier ministre Gallant, qui doit donc éviter de succomber à la tentation de gaspiller les fonds publics pour attirer les industries polluantes du 20e siècle. »