Le chef du Parti vert inquiet des sacrifices qu’implique le nouveau plan forestier

12 FÉVRIER 2014

Le chef du Parti vert, David Coon, est inquiet que le nouveau plan forestier du Premier Ministre David Alward sacrifiera l’eau, la faune et les communautés rurales sur l’autel de l’argent et du pouvoir. « Il est impossible de faire de la coupe à blanc sur les terres de la Couronne sans piétiner sur les droits et aspirations des Néo-Brunswickois, a déclaré M. Coon. Le Parti vert veut mettre en place les conditions qui permettront de bâtir une industrie forestière innovante et diversifiée, en harmonie avec nos forêts et qui soutient nos communautés rurales, mais je crains que le plan Alward ne rende cela impossible. »

Le chef du Parti vert a fait ces déclarations relativement au dévoilement prochain d’un nouveau plan forestier pour les terres de la Couronne. Le gouvernement Alward avait diffusé un plan forestier il y a deux ans, mais le premier ministre avait retiré le plan en douce, suite à l’opposition des grandes compagnies forestières. Le Ministre des Ressources naturelles, Bruce Northrup, qui avait rédigé ce plan suite à de vastes consultations, a été muté au Ministère de la Sécurité publique.

Le leader du Parti vert craint que le nouveau plan conservateur n’ouvre la voie à la coupe à blanc dans les zones tampon près des petits cours d’eau et dans les zones d’aménagement de la faune, tout en convertissant le reste des forêts en plantations qui garantiraient aux grandes scieries de la province un approvisionnement continu pour les années à venir.  De plus, il dit que le plan Alward pourrait éliminer l'accès des communautés rurales aux ressources forestières, il pourrait fermer des scieries indépendantes et détruire les possibilités économiques locales.

« J’ai peur que David Alward n’ait l’intention de faire fi des limites écologiques et sociales reliées à l’augmentation de l’approvisionnement en bois des terres de la Couronne, malgré l’avis des experts du Ministère des Ressources naturelles, et sans aucune consultation. Si c’est le cas, nous ne pourrons plus revenir en arrière », indique M. Coon.