Les bâtiments écologiques et l’énergie verte devraient être d’importants moteurs de notre économie

11 DÉCEMBRE 2015

De retour de COP21, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, David Coon, député de Fredericton-Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, dit que le Nouveau-Brunswick et la région des Maritimes sont bien placés pour devenir la première société à faibles émissions de carbone du Canada.

« Nous sommes dotés d’abondantes ressources naturelles, la Faculté de génie de UNB mène de la recherche et développement de pointe, nous comptons déjà des entreprises qui sont à l’avant-garde dans les domaines de la construction écologique et de la production de technologies vertes, et notre province est assez petite pour pouvoir faire bouger les choses à cet égard » , a dit M. Coon. « Toutefois, nous devons sauter sur l’occasion, sinon, nous nous laisserons devancer. »

Le gouvernement chinois a annoncé récemment qu’il adopterait l’énergie verte comme pilier du futur développement économique de son pays afin de stimuler l’innovation et la création d’emplois sans ajouter à la pollution par le carbone. D’après M. Coon, le Nouveau-Brunswick, en collaboration avec la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et le nouveau gouvernement fédéral, devrait faire des Maritimes le prototype en vue de la future transition énergétique.

« L’ancien premier ministre Alex Campbell avait la même vision pour l’Île-du-Prince-Édouard dans les années 1970, mais il était en avance sur son époque. Le choix du moment est primordial, et le moment est venu pour nous d’agir résolument afin d’affranchir notre région des combustibles fossiles. L’ancien modèle du développement régional, la manie des mégaprojets et l’obsession plus récente des pipelines et du gaz de schiste ne mènent nulle part. Puisque nous devons assurer le développement de notre économie, faisons de la transition vers l’énergie verte, les transports durables et des édifices écologiques comme forces motrices », a proposé M. Coon.

À l’heure actuelle, 54% de l’électricité utilisée au Nouveau-Brunswick provient du pétrole, 10%, du charbon, 17%, du gaz naturel et 18%, de sources renouvelables, principalement le bois et l’eau.

« Quand j’étais à COP21, il était on ne peut plus clair de quel côté roulait la rondelle. Nous ne voulons pas rester là à chauffer le banc », de dire M. Coon. « C’est pourquoi j’ai déposé la Loi sur les emplois verts à l’Assemblée législative afin de nous faire avancer dans cette nouvelle voie. »